la bouteille à l'encre n° 14
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LETTRE
D'INFORMATION A TIRAGE
CYBERNETIQUE, DIFFUSION VIRTUELLE
ET MECONTENTEMENTS
ELECTRONIQUES, DESTINEE
AUX QUELQUES
DIRECTRICES ET
DIRECTEURS D'ECOLE DE
CE PAYS
ENVISAGEANT OU NON
DE SE REGROUPER SOUS
PEU ...
N°
14 - Diffusée
à 3485 écoles
sur 43 départements et 4
pays
__________________________________________________________________________________________
ET
SI L'ON REPARLAIT D'ACTION ???
Envoi
d'emails au ministre...
MODALITES
PRATIQUES
Pour
envahir la boite aux lettres de notre bon ministre, nous avons retenu la date du
Lundi
7 Mai, à 10h 15 et 19 h (précises).
(afin
de permettre aux collègues n'ayant pas internet à l'école de pouvoir y
participer
depuis
leur domicile)
Trois
adresses sont disponibles; elles correspondent sur le site du ministère,
au
vaguemestre général, à la division des personnels enseignants 1° degré et
à la
direction
1° Degré (Djack cache bien son adresse personnelle). Les voici:
mailto:directeur.desco@education.gouv.fr
mailto:info-dpe@education.gouv.fr
mailto:vaguemestre@education.gouv.fr
Si
vous les recopiez, ne gardez que la partie succédant à "mailto:".
Mais
il vous est possible de cliquer dessus pour un envoi direct
Pour
chacune de ces adresses, il faudrait envoyer un email assez long, poli et
respectueux (n'oublions pas que nous nous adressons à notre Ministre), email
qu'une erreur d'envoi pourrait vous conduire à envoyer deux, voire trois fois
de suite à chacune de ces adresses...
Dans
ces messages, vous pouvez, au choix, réclamer l'ouverture de vraies négociations,
un réel statut original de la direction d'école, des temps de décharge pour
tous,... (selon vos options)
Vous
trouverez plus avant un projet de courrier. Vous pouvez le copier et l'envoyer
tel quel,
ou
l'enrichir à votre guise, garder ou non l'épithète G.D.I.D. (une réserve
toutefois: si vous gardez le sigle G.D.I.D., le courrier ne doit pas être
modifié, cela tombe sous le sens)
Ces
courriers sont à préparer, hors connexion, à l'avance, afin de n'avoir, à
jour et heures dites, qu'à se connecter pour tout envoyer. Pour ceux qui n'ont
pas internet, le courrier peut se faxer au numéro suivant: 01.55.55.38.17..
Pour ceux qui n'ont pas de fax, ce courrier peut s'envoyer sous pli au ministère,
Rue de Grenelle, Paris.
Pour
ceux qui n'ont pas de timbre sous la main, l'enveloppe peut s'envoyer sans.
Pour
ce qui n'ont pas d'enveloppe, je ne sais pas...
Rendez-vous
au 7 Mai...
PROJET
DE COURRIER AU MINISTRE
Ecole
de
(Adresse)
le 7 Mai 2001
à:
Mr Jack LANG
Ministre de l'Education Nationale
Monsieur le Ministre,
j'ai
l'honneur d'attirer respecteusement votre attention sur le sort des directrices
et directeurs d'école de ce pays.
Vous n'êtes pas sans savoir qu'ils poursuivent, depuis la rentrée de
Septembre 2001, une grève administrative, qui les conduit à bloquer bon nombre
de documents indispensables au bon fonctionnement de vos services.
Vous n'êtes pas sans ignorer que plus de 4500 postes de directeurs d'école
ne sont pas fournis, faute de candidats, ce qui est sans autre exemple dans
l'ensemble des secteurs de l'Education Nationale.
Vous n'êtes pas sans connaitre la réalité d'un travail harassant qui
conduit nombre de nos collègues à travailler jusqu'à soixante à soixante-dix
heures par semaine et ce, pour une indemnité qui semble à beaucoup ridicule.
Vous n'êtes pas sans conscience de situations ubuesques, tel ce
courrier, qui vous est expédié par internet, faute de pouvoir, dans notre école
du XXI° siècle, acheter un timbre, ce qui nous est interdit par les textes en
vigueur.
Vous n'êtes pas sans méconnaitre l'absence totale de statut d'établissement
public de l'école primaire et l'absence totale de statut des directeurs d'école,
ainsi que les graves dysfonctionnements que cette situation implique.
Nous avons donc d'autant plus de mal à comprendre, avec notre
association, le G.D.I.D., le
blocage total des négociations en cours et leurs restrictions en des domaines
plus qu'inutiles (élaboration d'un référentiel sur les questions de sécurité)
A la rentrée prochaine, plus de 5000 enseignants devront prendre en
charge, contraints et forcés, un métier de directeurs d'école pour lequels
ils n'ont, ni goût, ni vocation, ni formation, ni, souvent, compétences...
Allez-vous arrêter cette hémorragie de postes et mettre sérieusement
en chantier la réflexion indispensable sur un statut d'établissement public de
l'école et sur un statut original des directeurs d'école, ainsi que le réclame
le G.D.I.D. ?
C'est dans cet espoir que nous vous prions d'agréer, Monsieur le
Ministre de l'Education Nationale, nos respectueuses salutations.
signature
____________________________________________________________
ON
S'ECRIT...
D'ACCORD,
PAS D'ACCORD
(dans
la catégorie titre d'émission TV, il y aura aussi bientôt "Un an après...")
J'apprécie
beaucoup la lecture de la Bouteille, cela me confirme que nous sommes nombreux
dans la même situation. Par rapport à certaines déclarations de collègues,
voici mon sentiment:
-notre
problème dans l'action, c'est le nombre (si, si, un -ou une- par école, et
encore, ça ne fait pas beaucoup pour bloquer les routes).
-c'est
aussi la diversité des situations: nous rencontrons tous à peu près les mêmes
problèmes, mais les moyens de les régler ne sont pas les mêmes en ZEP pauvre,
en ville riche, à la campagne ou en classe unique de montagne; alors, le
Directeur de 2 ou 3 classes s'imagine que son collègue demi-déchargé ne doit
pas avoir à se plaindre, tandis que celui-là rêve d'une petite école où
tout le monde se verrait à toutes les récréations pour régler
"naturellement" les problèmes.
A
moins qu'il n'attende un peu d'ancienneté pour obtenir une école avec décharge
totale!
Quant
à ceux (ou celles, vraiment désolé de ne pas tout doubler au féminin) qui
croient que le statut de chef d'établissement a tout réglé au collège, détrompez-vous:
le Principal de collège est un administratif pur (a-t-il déja enseigné?) que
sa situation tend à couper des profs, il doit "faire redescendre" les
réductions de postes et son seul avantage c'est d'avoir l'aide d'un
gestionnaire, d'un secrétariat et d'un ou deux adjoints. Pour le salaire, c'est
guère mieux qu'un prof (les différentes indemnités et heures supp en moins)
et il n'a pas les vacances complètes (nous non plus, je sais). La preuve que ce
n'est pas un modèle à suivre: il y a une crise du recrutement chez les
Principaux de collège.
Je
trouve très bonne l'analyse du collègue dans la Bouteille no11, qui nous
regarde de l'extérieur:
-les
collègues: tant qu'il y en a un pour faire ce boulot, gardons-le, et le jour où
la direction est vacante, ne nous faisons pas refiler la patate chaude par l'IEN
! Ils ont conscience que c'est un poste difficile, mais après tout, on l'a
voulu...
-les
syndicats: le marché est clair, pour donner des décharges il faudra fermer des
classes, alors on ne peut pas tout demander en même temps
-les
mairies: on veut un seul interlocuteur!!
-l'inspection:
pas de nouvelles, bonnes nouvelles; une école bien dirigée c'est une école
qui ne fait pas parler d'elle;
-les
parents: le Directeur est responsable de tout (du fonctionnement du Réseau
d'Aides à l'état du grillage de la cour en passant par la cantine et la pédagogie
des autres maîtres); d'ailleurs les enfants croient que l'école nous
appartient et que nous payons l'électricité!
ET
NOUS?
Si
on s'interrogeait sur les raisons qui nous ont poussé(e)s à passer la
commission d'aptitude?
-l'envie
de partager avec d'autres notre expérience accumulée
-l'envie
d'organiser des choses différentes en ayant les mains un peu plus libres
-le
désir de voir plus loin que sa classe, plus large
-le
rêve de pouvoir peser plus fort sur certaines décisions
-ou
le pari qu'on était capable de faire mieux, plus dynamique, plus démocratique,
que tel ou tel Directeur connu à nos débuts?
C'est
comme ça qu'on se retrouve englué dans un quotidien à 100 à l'heure, débordé
de fin août à mi-juillet, il n'y a qu'à lire la Bouteille ou parler entre
nous pour être convaincu qu'on a tous les mêmes soucis.
Pour
en sortir, je ne crois pas à l'autogestion (sauf cas particulier): pourquoi nos
collègues prendraient à leur charge une partie de notre travail? Si ça les
intéresse, on recrute des Directeurs.
Je
ne crois pas non plus au "Chef d'établissement du Secondaire": notre
force vient de ce que nous sommes des Enseignants; on ne poussera notre équipe
à mettre en place des actions que parce qu'on les aura essayé avec nos élèves.
Un administratif se déconnecte du monde vivant en quelques années et perd sa
crédibilité (observez une réunion sur les évaluations CE2 : au bout de 3
heures, on ne parle que chiffres, plus des enfants). Quand au
"statut", on n'en a pas eu besoin pour nous refiler la responsabilité
d'autoriser les sorties ! Et le budget d'une école, même s'il fallait le gérer,
ce n'est pas insurmontable, c'est une question de formation et de temps
principalement.
Est-ce
trop que de demander
-le
temps de faire correctement notre travail: des décharges plus longues, plus
progressives que 0, 1 jour, 2 et demi ou totale)
-les
moyens matériels de régler la paperasserie (Quand Jack nous dégottera-t-il un
logiciel EN de gestion d'école et un PC avec Modem? Adieu l'enquête 19 !)
-une
clarification des problèmes liés à la gestion de l'argent
-une
simplification des procédures (agréments intervenants extérieurs, agréments
des parents pour la piscine, le vélo...)
-le
temps pour les équipes de travailler enfin ensemble (sans être dispersées sur
des conférences de circonscription)
-une
reconnaissance de notre travail (stages pour directeurs, ancienneté dans la
fonction pour le mouvement sur une autre direction)
-une
reconnaissance du temps passé (et si la paye du directeur était
alignée sur celle de son auxiliaire, qui accomplit sa décharge et
touche les indemnités de déplacement ? chiche!)
PS:
il faut enrichir la grille proposée par Alain BESSE dans le n°12; faisons
savoir tout ce que nous faisons chaque jour.
COURAGE!
Régis
Camboulive Elem Moncé en Belin 72230 mailto:recambou@aol.com
Une
contribution de Dominique Ros, un collègue de l'Hérault, parue dans le dernier
numéro, mettait en avant l'idée de la direction collégiale. Ce
texte a suscité pas mal de réactions, quelques unes en son sens (deux
écoles freinet qui n'ont pas, à ce jour, donné suite à ma demande de
"publication"), la grande majorité s'opposant à cette conception. En
voici deux des plus significatives:
Bonjour.
Je profite des vacances pour te répondre. D'abord ,je suis content que
ma lettre suscite ta réaction. Concernant ton engagement d'instit, vis à vis
du rôle et du travail du directeur, je suis admiratif car malheureusement la réalité
des écoles montre le peu d'intérêt porté par les collègues sur les tâches
de direction. Il faut voir leur empressement quand il s'agit de : remplacer le
directeur en cas de maladie, répondre au téléphone, animer une réunion,
faire un compte-rendu, remplir un dossier, réparer et gérer le matériel
collectif, faire une commande, ranger les paperasses, faire le courrier et le
poster...
Bref, je pourrai citer des tas d'autres exemples... Ont-ils raison?
Leur laisse-t-on l'initiative de le faire? Se sentent-ils concernés? Est-ce
leur rôle? Peut-on leur reprocher?
Il faut reconnaître (c'est le cas dans mon école) que des collègues
acceptent par de petits gestes (ex: prendre les services de récré), d'aider
les dirlos de petites écoles qui ne sont pas déchargés.Cela fait partie du
travail d'équipe, simplement pour faciliter le boulot de direction mais pas
pour le partager. Je pense en effet , comme eux, que l'affaire de la direction
est celle du directeur; et que la direction en équipe est utopique (comme la
note collective d'inspection).
Le problème n'est pas de se répartir des responsabilités, mais de les
définir et de donner les moyens de les assumer. Un travail de direction par une
seule personne, n'empêchera pas un travail pédagogique d'équipe, avec des décisions
et des responsablilités collectives. Mais en dernier recours,
comme dans les associations (tu as choisi cet exemple de décision collégiale),
il ne faudra: qu'une seule signature,qu' un seul interlocuteur, qu'un seul représentant,
et surtout qu'une seule et unique personne responsable moralement et
juridiquement
Ainsi sont faites les règles qu'on le veuille ou non, et notre choix est
d'être ou ne pas être directeur. L'être par choix ou obligation, ne gomme pas
le fait de vouloir améliorer cette fonction, pour en faire un vrai métier avec
un vrai statut.
C'est là notre combat actuel: avoir un vrai statut.
Répartir
les tâches en équipe, n'est pas notre objectif et cela n'a rien à voir avec
un quelconque "pouvoir" qu'on ne voudrait pas partager. D'ailleurs, si
on proposait, dans toutes les écoles, cette idée de direction collégiale, je
serais curieux de connaître le nombre de réponses favorables.
Je ne pense pas t'avoir convaincu, mais il faut comprendre que
revendiquer un statut, un métier, n'est pas vouloir être un chef , un patron,
mais simplement un Responsable au sens noble du terme...L'instit, dans sa classe
(comme moi) , l'est aussi , mais seulement il connaît le cadre de ses
responsabilités.
Pour conclure, quand j'étais instit, j'aimais avoir des responsabilités
au sein de l'école et cela convenait parfaitement au directeur, mais pas
souvent aux collègues qui me le reprochaient gentiment en me qualifiant de
directeur-adjoint ...
Amicalement et bonnes vacances.
Alain
Dumortier Ecole Sur Les Bois 74940 Annecy le vieux
A
propos de la direction collégiale (contribution de Dominique Ros) :
Bien que fervent partisan de la philosophie coopérative, je reste tout
à fait opposé au principe de la direction collégiale. Je n'y vois que
dilution des responsabilités, flou artistique et ouvertures de parapluies assurées
en cas de problème survenant à l'école. Cette formule ne peut résoudre nos
problèmes ni faire avancer le dossier.
Pour autant je ne pense pas qu'un directeur doté d'un statut de
"chef d'établissement du premier cycle" se transforme ipso facto en
"petit chef". Il est grand temps d'arrêter d'agiter cet épouvantail.
Responsabilité ne signifie pas autoritarisme débridé.
Mais si je suis opposé à la direction collégiale je serais par contre
favorable à l'exercice de la direction tournante : une année ou plus de
direction dans l'école et on passe le flambeau à un autre membre de l'équipe.
Cette formule permettrait de concilier une direction à plein temps, la
possibilité de se replonger dans la conduite d'une classe sans soucis
parasites, dynamiserait l'équipe et rendrait enfin caduque le syndrome du
petit chef ...
Marc Jamois
Directeur d'école établissement français à l'étranger (10 classes)
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"UNIVERSITE
DE PAQUES" DU G.D.I.D.
Un titre un peu ronflant, mais une réunion fort sympathique, le 23
Avril, à Marseille. Les pizzas étaient acceptables, le rosé gouleyant et les
débats animés.Nous y avons avancé pas mal de propositions, en particulier sur
l'idée d'un statut de l'école, en tant qu'établissement public du premier
degré.
Le prochain numéro de "la bouteille" en rendra largement
compte. En effet, nous mettons nos propositions en débat, autant envers les
collègues membres du G.D.I.D. qu'avec l'ensemble des lecteurs de "la
bouteille" (dans ce second cas, pour avis, mais tout avis est bon à
prendre...)
Reste à mettre en chantier le pan "statut original de la direction
d'école".
Pour cela, nous songeons à renouveller l'opération:
nouvelle
"université", d'été, à Marseille,qui se tiendrait les dimanche
et lundi 1 et 2 juillet.
(oui,
pendant les vacances, mais ces feignants d'enseignants en ont tellement...).
Reste aussi que cela prendrait tout son sens si l'on pouvait s'y
retrouver en provenance de plusieurs départements. On prend donc les
inscriptions à l'adresse habituelle: mailto:thierryfabre@worldonline.fr
(Précision:
on héberge, nourrit et blanchit le pélerin, mais le trajet reste à sa charge.
Quand nous regrouperons 54.678 directrices et directeurs, on louera force trains
spéciaux; pour l'instant, on est un peu juste, côté trésorerie...)
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LES
ARCHIVES DE "LA BOUTEILLE"
Vous
pouvez désormais consulter les treize numéros déjà parus, à l'adresse
suivante:
http://perso.wanadoo.fr/labastidonne/Bastidon/direct0.htm
et
ce, grâce à l'initiative d'un collègue du Vaucluse, Michel Bourbao, qui les héberge
sur le site de son école. Grand merci à lui et petit conseil à tous: s'il
vous arrive de les consulter,
jetez
un coup d'oeil au reste du site.
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J'AI
DES IDEES
Pour
un statut original de la direction d'école ,
pour
un statut d'établissement public du 1° degré
LE
G.D.I.D. (Groupement
de Défense des Intérêts des Directeurs)
Pour
nous rejoindre dans cette association....
par
courrier retournez
ce bulletin à : Ecole primaire de La Barasse, Bd Lucien Margaillan, 13011
Marseille
par
email comportant
les mêmes indications adressé
à mailto:thierryfabre@worldonline.fr
Le
montant de l'adhésion (100 F) est
à envoyer par courrier à : Ecole Castel Joli,
Danielle LESSI,
6, Av. de Castel Joli, 13010 Marseille
G.D.I.D.
/ BULLETIN D'ADHESION
Nom:
....................... Prénom:
.................................
Adresse:.....................................
Code Postal:
.........
Ville: ..........................
Ecole
( Nom et Adresse):
...........................................................................................
q
Directrice
/ Directeur en exercice, y compris
les collègues adjoints faisant fonction
q
Directrice
/ Directeur retraité
q
Adjoint
ayant fait fonction pendant au moins un an
Facultatifs,
mais bien utiles: tél. , fax , email :
......................................................
SI
ON N'EST PAS UN DE PLUS, ON SERA PAS UN DE MOINS ...
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